Wood Wide Web : L’intelligence des plantes en question
En 2019, l’expression « Wood Wide Web » est née d’un échange entre l’ingénieur forestier Peter Wohlleben, auteur du best-seller « La vie secrète des arbres » et le professeur d’écologie Suzanne Simard à propos de la mycorhization ou de la symbiose entre les arbres et les champignons.
Quelles plantes choisir pour enseigner l’éthique à l’intelligence artificielle ?
Suzanne Husky, collectif APRIORI
Akousmaflore
Le binôme Scenocosme, artiste, Bénédicte Sturbois, scientifique
Akousmaflore est une œuvre interactive : un jardin composé de véritables plantes musicales réactives à nos frôlements. Chaque plante s’éveille au moindre contact humain par un langage, un caractère sonore. Sensibles à notre énergie électrostatique, les plantes réagissent au toucher et à notre proximité. Ainsi, lorsque les spectateurs les caressent ou les effleurent, celles-ci se mettent à chanter.
Du 12/10/19 au 03/11/19 Verrières-le-Buisson
Espace Bernard Mantienne, 3 voie de l’aulne, 91370
Du 05/11/19 au 18/11/19 Fleury-Mérogis
Médiathèque Elsa Triolet, 59 rue André Malraux, 91700
Du 20/11/19 au 18/12/19 Mitterrand, 91025 Evry
Université d’Evry, Galerie Cesaria Evora, 23 bd François
Autour d’un ver
Binôme : Sophie Accaoui, artiste, Augustin Mantelet, scientifique
Autour d’un ver est une création artistique qui se compose d’un duo de voix et batterie. Pendant 40 minutes le duo sensibilise avec humour et sérieux sur le rôle incroyable du ver de terre dans la biodiversité. Sophie Accaoui à propos : On ne nait pas lombriphile, on le devient ! C’est en observant les épigés de mon lombricomposteur, en lisant Marcel Bouché (Des Vers de terre et des Hommes – Actes Sud – 2014) et en rencontrant des paysans, que j’ai pris conscience de la nécessité des vers de terre pour la vie sur Terre. Découvrir cet animal, connaitre ‘apport de son travail, c’est aussi toucher aux mystères de la Création du sol et sa pérennité. Savez-vous que les lombriciens représentent 70% de la zoomasse-humains compris ? La terre nourricière que nous piétinons sans considération particulière, est un monde vivant et fragile, habité de milliard de bactéries, de champignons, d’insectes et de vers de terre. Mon éblouissement pour cet univers invisible tapis sous nos pieds, m’a poussée à écrire un plaidoyer en hommage à nos auxiliaires de vie. Je gage qu’en sortant de cette causerie, vous regarderez mieux où vous mettez les pieds.
Le vendredi 13 décembre à 19h
Maison de l’environnement et du Développement durable de l’aéroport Paris-Orly,
73 avenue Jean-Pierre-Bénard, 91200 Athis-Mons
Le 30/11/19 à 15h, Médiathèque Louis Aragon, Le Château, Place des Trois Martyrs,
91390 Morsang-sur-Orge
Brunch littéraire autour de l’intelligence des plantes
Cie Minuit Zéro Une
Les plantes sont-elles douées d’intelligence ? Bien sûr, le dictionnaire nous apprend que celle-ci est le monopole des êtres humains (comme le rire autrefois ?). Mais n’oublions pas que le dictionnaire a été écrit par des hommes, qui sont donc juges et parties (!), comme le rappelle Francis Hallé, le botaniste. Enfin, à défaut de trancher, on en parle : de Darwin à Stefano Mancuso, de Maeterlinck (surtout !) à Peter Wohlleben, parler de l’intelligence des arbres, c’est « branché » !
dimanche 17/11/2019 à 11h30, Salons du Château
Décoloniser les plantes
Les univers de pensée élaborés par l’Afrique sont marqués par la conviction d’une solidarité du vivant – humain, animal, végétal. Ses religions animistes reposent sur une conception panthéiste de l’univers où chaque élément de la nature est habité par l’étincelle divine. Ce patrimoine culturel s’exprime dans des pratiques médicinales, cultuelles, cynégétiques qu’on pourrait aujourd’hui qualifié d’écologiques. Mais il a été gravement délégitimé par la domination coloniale au nom d’une interprétation très idéologique du progrès et de la rationalité. Décoloniser les plantes, c’est remettre ces savoirs en conversation avec les autres familles de pensée.
Projections-debat-Concert-
- infos : https://theatrearlequin.morsang.net/event/decoloniser-les-plantes-soiree-thematique-2/
samedi 23/11/2019, Thêatre de l’Arlequin, 35 rue Jean Raynal, 91390 Morsang-sur-Orge
Décontamination
Le binome : Appoline Grievelet, atiste Joelle Dupont, scientifique
La série Décontamination montre un triptyque de livres anciens inoculés avec différentes espèces de champignons. Ces livres, choisis pour leurs contenus passéistes et toxiques, servent de nourriture aux mycéliums de champignons sélectionnés pour leurs capacités dépolluantes. L’aspect de l’œuvre évolue le temps de l’exposition en fonction de la croissance des champignons au sein des livres.
Du 13/11/19 au 14/12/19, Médiathèque Simone de Beauvoir, 45 rue Geneviève Anthonioze de Gaulle , 91200 Athis-Mons
Dieu, Darwin, Marcel et moi
Sophia Accaoui, artiste, Laurent Lévi et Augustin Mantelet, scientifiques
Une conférencière, adepte du lombricompostage, reçoit le chercheur de l’INRA Marcel Bouché, LE spécialiste des vers de terre. Au cours de la conférence, des pauses récréatives sont proposées (Cindy chanteuse pop, Sigurweig danseur nordique, un documentaire exhumé de l’INA…) ; ponctuations accompagnées à la batterie par Francis, le stagiaire. D’informations scientifiques renversantes, en prise de conscience écologique, la conférencière perd pied et bascule dans un monde onirique minuscule où le mystère de la Création lui est révélé.
Le 10/11/19 à 16h, Théâtre de Bligny, Centre hospitalier de Bligny, 91640 Briis-sous-Forges
École Buissonière
Le binôme : Julia Dantonnet, artiste, Laurent Azuelos, scientifique
À partir de l’observation de la flore urbaine, l’enjeu est d’évoquer les stratégies de survie des plantes, avec une approche poétique de la botanique. Chaque plan, tourné dans un parc, une rue, est un fragment du paysage local, témoin d’une biodiversité. Les plantes voyagent ensuite virtuellement, lorsque des herbes folles, des fleurs monumentales, sont projetées sur les façades en bois. Ces images disséminées évoquent les plantes sauvages qui poussent spontanément au milieu de l’asphalte, et qui, en investissant chaque brèche urbaine, permettent aux espèces végétales de voyager.
Du 15/10/19 au 15/11/19, Saint-Germain-Lès-Corbeil
Espace culturel Victor Hugo, 1 place Victor Hugo, 91250
Filigranes
Le binôme : Artiste Capucine Vandebrouck, Le scientifique Éric Badel Et collaboration avec Élodie Texier-Boulte
+d’infos : http://www.museedelaphoto.fr/
Capucine Vandebrouck poursuivra ses recherches autour de l’anthotype, un ancien procédé photographique capable de révéler une image grâce aux propriétés photosensibles de la chlorophylle exposée à la lumière du soleil. Au service de la photo-graphie (« écriture pour la lumière »). L’artiste créera des images à partir de végétaux cueillis dans le jardin du musée français de la photographie à Bièvres et travaillera en lien avec un scientifique sur la conservation de ces révélations fugaces.
Du 14/11/19 au 15/12/19, Musée français de la photographie, 78 Rue de Paris,
91570 Bièvres
G5-Interespèce
Le binôme : Rocio Berenguer, artiste de la compagnie PULSO
+ d’infos : site https://rocioberenguer.com/index.php?lang=&project=8 (?)
Nous sommes dans un futur proche, la découverte d’autres intelligences, comme l’animale, la végétale et l’artificielle finit par détrôner l’humain. Fin de l’Antrophocène. Le premier G5 du monde s’organise pour présenter la première législation inter-espèces mondiale. Le Minéral, Végétal, Animal, Machine et Humain, doivent coopérer pour assurer le futur de la vie sur Terre.
Le 03/11/19 à 16h, Espace Louis Aragon, Place des tilleuls, 91340 Ollainville
Le 15/12/19 à 16h, Théâtre intercommunal d’Étampes, rue Léon Marquis, 91150 Étampes
Interstice-vert
Binôme : François Tartinville, artiste, Sylvie Baudino, scientifique
Entre danse, conférence et vidéo, Interstitium Vert fait échos aux échanges se créant entre les plantes. Il questionne l’interstice, l’entre deux, cet espace invisible à priori vide. Quand deux espèces se rapprochent, avant même qu’elles ne se touchent, elles sont déjà en contact. Qu’est-ce que cet espace sensible ? Il pourrait être une extension des corps, un espace de dialogue sans le « toucher », un échange de matières au seuil du visible.
Du 19/10/19 à 15h, Bruyères-le-Châtel
La Lisière, Parc du Château, 2 rue de la Libération, 91680
La résistance des plantes
Binôme : Annabell Guerrero, artiste Boris Fumanal, scientifique
La Résistance des Plantes est une installation visuelle. Ce travail se développera en collaboration avec le scientifique Boris Fumanal dans le but d’étudier d’une façon plus approfondie la relation des plantes entre elles, des plantes avec les insectes, tout comme l’intelligence végétale. Nous rechercherons une mise en résonnance entre structures botaniques et célestes.
Du 20/11/19 au 08/12/19, Médiathèque Léo Ferré, Promenade Victor-Hugo, 91460 Marcoussis
La Rose de Jéricho
Le binôme : Aurélia Zahedi, artiste, Marie Rue, scientifique
La Rose de Jéricho est une plante nomade du désert prêtant son nom à trois végétaux différents bercés de légendes et disséminés à travers le monde. Fascinée par cette plante, Aurélie Zahedi s’engage dans un état captivante investigation à la recherche de la véritable rose de Jéricho. Accompagnée de Marie Rue – docteure en agronomie, elles vont mener l’enquête à Jéricho même, en Palestine. De cette collaboration, découle une nouvelle rose fantasmée nourrie de légendes bédouines et spéculations scientifiques dans un ensemble riche de dessins, sculptures, mosaïques, écrit.
Du 08/11/19 au 08/12/19, La Crypte d’Orsay, 4 avenue Saint-Laurent, 91400 Orsay
Land Art
Binôme : Emmanuelle Briat et le scientifique Damien Deville
Plongez au cœur d’une « expérience nature » inédite. Laissez-vous porter par le travail poétique, artistique et végétal de la plasticienne land artiste Emmanuelle Briat : une invitation à se reconnecter à la nature à travers trois installations in situ sur la relation et les interactions entre l’art, l’environnement, l’homme et le végétal.
Du 21/09/19 au 15/11/19, Auvers-sur-Oise
Château d’Auvers-sur-Oise, Rue de Léry, 95430
Le mystère des plantes célestes
Le binôme : Yann Toma, artiste, Fabio Acero, astrophysicien Adien Picquenot doctorant en astrophysique
En 1923, le Cabinet M de Ouest-Lumière met à jour ce qui ressemble à un dispositif scientifique hors norme vieux de plusieurs siècles, apparemment le terrain de travail d’un alchimiste en avance sur son temps, un être particulièrement doué qui semblait avoir réussi à se connecter au ciel via des végétaux. Afin de mettre en perspective ses découvertes, ce scientifique de génie semblait utiliser une plaque recouverte d’une substance connectée aux racines des arbres où d’étranges motifs colorés apparaissaient progressivement. L’exposition de Breuillet proposera une première lecture des découvertes de ce personnage inconnu jusqu’alors.
Du 07/11/19 au 11/11/19, Moulin des Muses, 28 rue de la gare, 91650 Breuillet
Le syndrome de Magnis
Binôme : Lise Le Jolif, artiste Arnaud Fache, scientifique
Cette installation à la croisée de l’esquisse scientifique et de la poésie, entrelace monde végétal et musique ; la résonance d’un piano à queue devient sève, une plante mélomane entame sa danse elliptique. Comment expliquer la sensibilité du Desmodium gyrans à la musique et non au bruit, extravagance qui lui vaut d’être remarqué dans un monde où il vaut mieux être discret ? Cette pièce interroge notre relation au vivant, notre place au sein de la nature, superpose et repense ainsi les liens entre la musique et les plantes, les humains et les végétaux, l’homme et le monde.
Du 24/11/19 au 30/11/19, A La Grange, 8 avenue Gilbert Fergant, Pôle culturel de la ferme, 91220 Le Plessis-Paté
Les résistantes
Le binôme : Anne Damesin, artiste, Sébastien Bonthoux, scientifique
Le projet artistique propose de mettre en valeur et magnifier les plantes sauvages urbaines sous forme d’une installation. Celle-ci prend la forme d’un parterre d’herbes folles maniéré comme un jardin à la française. La mise en lumière de ces plantes sauvages permet de sensibiliser les publics aux fonctions et aux savoir-être de ces plantes sauvages urbaines dans l’écosystème urbain à savoir interactions, survie, adaptation.
Du 17/10/19 au Etablissement publique de santé Barthelemy Durand, Avenue du 8 mai 1945, 91150 Etampes
Phonofolium
Le binôme, Scenocosme, artistes
Phonofolium est une œuvre interactive présentant un arbuste qui réagit au moindre contact électrostatique humain par des sonorités. Lorsqu’une personne caresse l’arbuste, celui-ci se met à chanter en fonction de la proximité du contact. Scenocosme travaille sur des hybridations possibles entre végétal et technologie numérique. Les plantes sont des capteurs naturels et vivants, sensibles à des flux énergétiques divers qu’ils proviennent de nos corps ou de l’environnement où elles sont exposées. En mêlant réalité et imaginaire, les artistes Scenocosme proposent une expérience sensorielle qui questionne nos relations énergétiques invisibles avec les êtres-vivants.
Du 20/11/19 au 18/12/19, Pôle culturel des Près du Roy, 34 route de Leuville, 91180 Saint-germain-Les-Arpajon
Plantocolus
Le binôme : Incubateur sous serre d’une botanique parallèle à hypothèses scientifiques Catherine Nyeki, Marc Denjean, et la scientifique Nika Abdollahi
- infos: https://sudestavenir.fr/plantoculus-main-verte-installation-plastique-et-sonore-aux-serres-de-mandres-les-roses/
Installée dans la Serre de l’Orangerie, Plantoculus propose de découvrir les plantes imaginaires Orgagènes et Brins d’hélices en immersion dans 30 puits sonores, à la fois musicaux et vocaux inspirés par les dernières hypothèses scientifiques développées dans le livre de Stefano Mancuso « la révolution des plantes », notamment celle à propos de la capacité de « vision perception captation » des végétaux mais aussi autour des questions de génétique et de bioinformatique. Cette « visite-installation » sera présentée du 15 octobre au 15 novembre 2019 et s’inscrit dans une visite guidée du centre horticole de Mandres-les-Roses pour des groupes de 25 personnes au maximum sur réservation.
Du mardi 15/10/2019 au vendredi 15/11/2019, Serres du service de production arboricole et florale de Grand Paris Sud Est Avenir
Domaine de Roseval, 12 rue Auguste Dupin, 94520 Mandres-les-Roses
Quelles plantes choisir pour enseigner l’éthique à l’intelligence artificielle ?
Suzanne Husky en collaboration avec le collectif : APRIORI
La question est posée à des herboristes, shamans, ethnobotanistes, et scientifiques. La science découvre 16 sens à certaines plantes, elles communiquent, s’entraident, reconnaissent leur petits, ont leurs caractères propres. Ces « découvertes » convergent avec des connaissances indigènes ou les plantes sont pensée comme des ancêtres, des alliés, des enseignantes. Bien plus anciennes que nous, les plantes sont-elles plus sages ?
+d’infos: https://covenintelligence.net/
Du 15/11/19 au 15/12/19, Le Silo, 1 rue du Pont de Boingy, 91660 Méréville
Th.oT
Diane Trouillet
Sculpture mobile constituée d’une plante et d’un système robotisé. Cette association crée un objet vivant hybride autonome qui trouve son énergie en se déplaçant vers la lumière. C’est cette intelligence opérationnelle des plantes que poétise le projet Th.oT. Si ce projet ne sauve pas la nature de sa destruction massive, il aidera peut-être à ne plus considérer les plantes uniquement comme des « plantes vertes »
Du 15/10/19 au 14/12/19, Médiathèque Jean-Cocteau, Place de France, 91300 Massy
World Wild Web vs World Wide Web
La lutte pour le réseau
Le Règne Végétal se lance dans une guerre législative contre le Règne Machine car selon lui, la machine a encore plagié une de ses inventions. La propriété intellectuelle, mais aussi la reconnaissance interspécifique et intraspécifique sont en jeu. La querelle entre le règne machine et le règne végétal n’est pas nouvelle. C’est une vieille inimitié, chargée de regrets et de conflits identitaires qui est en jeu ici. Le G5 inter-espèces s’approche de plus en plus, les tensions et les conflits sont à fleur de peau… Dans cette ambiance électrique et cette guerre des réseaux, nous allons tenter de résoudre certaines différents afin d’assurer la meilleure réalisation du futur G5 (organisation ayant officiellement proclamé a Déclaration Universelle des Droits inter-espèces des 5 règnes à Paris, le 20 janvier 2018, en collaboration avec le IO(f)LE (Interspecies Organisation for the Future of Life on Earth). La scène de la Reine blanche se transformera pour l’occasion en ring où le public sera convié à suivre cette bataille acharnée entre une plante et un robot commentée en live par quatre chroniqueurs de catch !
Mardi 03/12/19 à 20h45, Théâtre de la Reine Blanche, 2 bis Passage Ruelle, 75018 Paris