Science de l’Art 2023
10ème édition
L’Expérience de la Joie
Cette année, le festival La Science de l’Art voit sa dixième édition sous le signe de la Joie. Pour cette édition, le Collectif s’est à nouveau rassemblé pour vous proposer une biennale Art & Science pleine d’originalité et de découvertes artistiques et scientifiques.
Venez nous rencontrer lors de l’inauguration de la biennale, le vendredi 13 octobre 2023 à la Piscine d’en Face à partir de 18h.
Cette édition est aussi la première à voir une collaboration européenne, avec un échange artistique Franco-Italien qui soutient deux artistes et les accompagne dans leur création. Ces deux femmes ont ainsi pu bénéficier de temps de résidence de création à la Villa Galileo à Florence (Italie) ainsi qu’à Animakt à Saulx-les-Chartreux, afin d’exposer leurs oeuvres en Italie et en Essonne.
Nous avons aussi plaisir à collaborer de nouveau avec la Diagonale Paris-Saclay, avec des co-productions qui s’inscrivent aussi dans le festival Curiositas.
Découvrez leur programme en cliquant sur ce lien.
La Science de l’Art est aussi une occasion de participer à des conférences et tables rondes Art-Science-Citoyen à l’occasion du Temps Fort, pour se plonger dans la complexité de la thématique « L’Expérience de la joie ». Rejoignez-nous au Château du Domaine de Chamarande le Vendredi 10 novembre pour participer à cet évènement !
60 minutes dans la vie d’une forêt
Binôme : Nadine Berland et Michel Quidu avec Francis Martin
Observer tous les jours un mètre carré de forêt pendant une année entière ? De cette expérience, le biologiste américain David George Haskell a tiré un plaidoyer pour l’observation du vivant, mais également un livre, intitulé Un an dans la vie d’une forêt.
Michel Quidu et Nadine Berland de la Compagnie des Tardigrades en proposent une adaptation qui immerge dans des profondeurs sylvestres. Transformant la scène en forêt, comédiennes et musiciens unissent science et émerveillement poétique. Ils nous donnent à voir et à entendre sons, odeurs, images et vie intense de la forêt. Cette performance, en phase avec la démarche humaine du chercheur et sa grande sensibilité pour l’ingéniosité du monde vivant, appelle à considérer une vie sauvage, qui fait résonner en nous le désir profond d’imaginer et de sauvegarder des espaces exempts de toute trace humaine.
La Reine Blanche,
2bis passage Ruelle
Salle Marie Curie
75 018 Paris
À la verticale de soi
Binôme : Compagnie Mobilis-immobilis, Éric Monacelli et Sylvain Chevallier
Qu’est-ce qu’être une danseuse dans pouvoir bénéficier d’un équilibre et de l’appui de ses jambes ? Maflohé Passedouet, artiste de la Compagnie Mobilis-immobilis, vous propose une perspective futuriste sur la considération du handicap par l’intermédiaire d’une performance de danse.
La danseuse principale, privée de l’usage de ses jambes au quotidien, s’extrait – à l’aide de la magie de la robotique et de ses partenaires de danse – de l’apesanteur gravitationnelle et d’un corps parfois trop lourd afin d’atteindre une liberté autre, sur scène. L’artiste invite ainsi à appréhender d’une manière différente le handicap en partant du postulat que le corps plombé et emprisonné traverse des états de légèreté absolue, à travers des sensations de liberté permettant de nous affranchir de notre enveloppe corporelle. Une vidéo retraçant les étapes de production de l’œuvre accompagne le projet.
Conservatoire à Rayonnement Régional Marcel Dadi
2-4 rue Maurice Déménitroux
94 000 Créteil
Arbres vasculaires en métamorphose
Binôme : Mei-Tsen Chen, Marc-Williams Debono, Carlos Moreno, Claudia Zatta, Emanuele Coccia
Cette série de peintures représente les plans de villes qu’elle a visitées, son paradis sur Terre, en métamorphose perpétuelle, tant sur le plan physique que mental, à l’image des rhizomes. Paradise se compose ainsi d’arbres vasculaires dont les tentacules s’enchevêtrent avec les plans de villes à la manière d’une toile d’araignée. Sous forme de connexions transitoires, ces ramifications végétales sont irriguées par des réseaux de fluide nourricier dont les couleurs – beige, rouge et violet – poussent à l’analogie avec un organisme vivant qui tisse son système nerveux et son système sanguin. Dans une certaine mesure, ces écorchés sont des autoportraits de l’artiste.
Atelier CMT
26 rue des Plantes
75 014 Paris
Deep time / Temps profond
Binôme : Thomas Garnier et Julien Coyne
Gnomon et Héliodon sont les œuvres en cours de création présentées par Thomas Garnier. Deep Time/Temps Profond s’inspire librement des cadrans solaires, pour en proposer 2 nouvelles versions dont une numérique.
Une sculpture extérieure percée et complexe, affiche par ombres projetées et subtiles des informations changeantes (heure ou texte) tout au long de la journée. Une installation intérieure calque la luminosité et le parcours en temps réel du soleil. L’artiste et le scientifique en astrophysique travaillent de concert pour illustrer le concept du temps par la lumière.
Le Silo
91 rue du Pont de Boigny
91 660 Méréville
No-Made
Binôme : Hélène Lacquement et Franck Courchamp
Dis-Koelos est un cabinet de curiosités haut en couleurs et regorgeant de petites choses qu’on soupçonne être vivantes. Laissez-vous happer par la démarche artistique d’Hélène Lacquement, caractérisée par un fort contraste entre des gestes plastiques délicats et une réflexion particulièrement dure. Ce projet propose une installation aux allures de muséum d’histoire au charme suranné qui interroge le public sur la disparition des coléoptères. Il comprend des boîtes entomologiques et des cloches de verre vides ou des contenants des scarabées fabriqués à partir de papier et de cartons récupérés. À travers un choix judicieux de matériaux et une dynamique s’articulant autour de la notion “équilibre-déséquilibre”, l’artiste vous invite à participer au questionnement sur la fragilité des écosystèmes et la place de l’humain au sein de la biodiversité.
Maison des Arts de la Culture
12 Rue de Rocheau
91860 épinay-sous-Sénart
Du robot 1.0 vers l’IA
Binôme : Gilles Monte Ruici et Sophia Sakka
L’artiste a réalisé des sculptures de robots à partir de matières recyclées. Parfois, un simple changement de perspective permet d’appréhender une vision inattendue et harmonieuse de nos rebuts.La démarche artistique associée s’inscrit dans une vision d’économie circulaire visant à donner une seconde vie aux produits pour lutter contre le gaspillage, l’obsolescence et recycler. L’artiste milite ainsi pour un avenir de la consommation qui s’oriente résolument vers le “faire”. Ce projet s’attache également à souligner les dérives des intelligences artificielles découlant des avancées technoscientifiques. Les sculptures créées par l’artiste représentent-elles des ancêtres “ludiques” des machines à la pointe de la technologie, dont des algorithmes s’apparentent de plus en plus au comportement de l’être humain ?
Centre culturel des Prés de Roy
34 Route de Leuville
91 180 Saint-Germain-lès-Arpajon
Filmus
Binôme : Lou et Clément Safra
Que vous évoque le mot “étranger” ? Via l’écran, par la magie du cinéma, Filmus met en lumière les déséquilibres présents dans nos rapports aux autres et questionne l’importance des préjugés dans notre perception d’autrui.
En mêlant projection de film et de lanternes magiques, l’oeuvre nous invite à plonger dans un univers poétique où une jeune femme appartenant à la communauté des Roms de Roumanie vivant en France avec son petit garçon de quatre ans deviennent de véritables héros. Face à la caméra, ces personnages ne jouent pas un rôle : ils sont eux-mêmes. Pourtant, ce n’est pas un documentaire : ils sont issus du monde réel, mais sont mis en scène loin de leur cadre de vie habituel, au cœur d’une forêt hors du temps. De cette façon, Filmus bouscule nos préjugés et appelle à changer notre regard sur les autres.
MJC-MPT François Rabelais
14 Grande Rue
91600 Savigny-sur-orge
Géométrie Variable
Binôme : Compagnie du Faro et Cyril Monier
“Le libre arbitre, une illusion ?” À travers son œuvre Géométrie Variable, Matthieu Villatelle, artiste au double profil – à la fois magicien et comédien – propose un spectacle de magie qui aborde la science à la manière des fake news.
Dans ce spectacle, les théories de grands scientifiques – à l’image de Galilée, Newton ou encore Einstein – seront transformées par la magie en histoires étonnantes, voire complètement extravagantes et démesurées. En parallèle, l’artiste partira de thèses pseudo-scientifiques, défendues par exemple par Masaru Emoto, et utilisera la magie afin de les rendre crédibles. Géométrie Variable nous questionne sur la magie et la manière dont elle manipule nos perceptions autour d’un large éventail de thèmes – tels que la croyance, le rapport à l’autorité, le mensonge, le secret, et notamment ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
Espace Aragon
Rue des Garennes
91 340 Ollainville
Ils remontent le temps
Binôme : Lionel Jaffrès et la compagnie Théâtre du Grain, Jean-Paul Vanderlinden, Juans Baztan et Mary Elliot
Ils remontent le temps est un récit poétique, climatique et scientifique de la campagne océanique Acclimate, mission de paléoclimatologie à bord du navire Marion Dufresne. Celle-ci s’est déroulée dans le courant circumpolaire antarctique, dans l’océan Austral. À travers cette installation visuelle, textuelle et musicale, nous embarquons dans un voyage passionnant au cœur des cinquantièmes hurlants. Les projections photo et vidéo, les sons acoustiques et électroniques et les mots interprétés font ressentir une myriade d’émotions et invitent à réfléchir aux désordres du monde. Il s’agit également de vous sensibiliser aux campagnes océanographiques de paléoclimatologie et à leurs conséquences sur les prospectives envrionnementales.
Théâtre Intercommunal d’Étampes
Place du Théâtre
91 150 Étampes
Instabilités
Binôme : Tristan Ménez et Benjamin Le Baron
Le projet instabilités, né de la rencontre entre deux artistes désireux de créer une œuvre hybride à la frontière entre arts, sciences et outils numériques, propose une composition de tableaux cinétiques sonores.
Cette installation est réalisée à partir d’expérimentations reposant sur la discipline et la dynamique des fluides. En outre, elle s’inspire de l’imaginaire scientifique et de la science-fiction afin de mettre en exergue toute la poésie et l’esthétique qui résident dans les expériences sur les fluides en mouvement et mis en vibration. Ce dispositif, grâce aux vibrations, produit à la fois son et image. Une alliance ingénieuse au service d’une expérience immersive qui revêt la forme d’un paysage sonore et visuel : une synesthésie.
Salle La Grange
8 Avenue Gilbert Fergant
91220 Le Plessis-Pâté
Je suis Frédérick Douglass
Compagnie BaroDa, Delphine Peiretti-Courtis
Ce spectacle est une adaptation théâtrale de l’autobiographie de Frédérick Douglass, ancien esclave et militant afro-américain ayant lutté pour abolir l’esclavage. Il met à l’honneur la dignité humaine, permet à chacun.e de s’identifier à la résistance contre la déshumanisation sur un fond de musique gospel du célèbre artiste Louis Armstrong. Texte, musique, danse et interprétation conjuguent leurs forces afin de raconter des histoires puissantes et ancrées dans la réalité : l’histoire d’un abolitionniste, de l’escalabage, du blues, et celle d’un jeune Africain bouleversé par la lecture des mémoires de Frederick Douglass.
Théâtre de l’Arlequin
35 rue Jean Raynal
31 390 Morsang-sur-Orge
L’empreinte de toute chose
Binôme : Béatrice Meunier-Déry et Xiaolling Fang
L’oeuvre développée par Béatrice Meunier-Déry porte sur le travail d’écriture fictionnelle et d’exposition d’objets s’articulant autour d’un avatar artistique : Linnéa Kvarn, bryologue d’origine suédoise.
Pourtant imaginaire, ce personnage est profondément ancré dans des enjeux bien réels puisqu’il s’intéresse aux déséquilibres engendrés par le changement climatique et la fragilisation des écosystèmes. À travers ce projet, l’artiste questionne les formats d’une éco-poésie face à l’urgence environnementale. Linnéa évolue comme une véritable widerfau (femme sauvage) ayant à coeur de vivre en symbiose avec osn environnement tout en construisant ses mythes et légendes en relation avec la nature. À l’extérieur comme dans son laboratoire, elle a consacré sa carrière à l’enrichissement de sa discipline, la bryologie (l’étude des mousses).
MJC-CS Saint Exupéry
9 Avenue de Flandre
91 170 Viry-Chatillon
La Chute
Binôme : Brigitte Amarger, Pierre Vanhove
La chute met en scène des corps suspendus à un fil sous forme d’une installation modulable dans l’espace. Cette œuvre propose plusieurs déséquilibres et traite des problèmes de masse.
Les corps, en tournant doucement autour de leur fil, donnent l’impression de chuter au ralenti, dans une dynamique de décomposition du mouvement. Les silhouettes sont accompagnées d’une installation végétale confectionnée à partir de papier et de radiographies découpées et cousue sur un fil en nylon afin d’insuffler une dimension poétique au projet, avec un antagonisme marqué entre la chute calme et sereine des feuilles face à la dramaturgie de la chute humaine. À travers cette oeuvre,Brigitte Amarger vous propose ainsi une réflexion liée à la perte d’équilibre, avec des silhouettes qui, à un moment précis, basculent dans le vide, condamnée à une chute infernale.
Moulin des Muses
28 rue de la Gare
91105 Breuillet
La ligne rouge
Filipe Vilas-Boas
Cette œuvre est coproduite par SIANA et l’UFR Sciences et Technologies de l’Université d’Évry. Ce projet intègre une longue barrière de sécurité formée par plusieurs potelets motorisés et reliés entre eux qui peut changer de taille et qui interagit directement avec le public. Le fonctionnement est similaire à celui d’un escape game, où la liberté de chacun.e est mise en jeu. Le lombric machinique se contorsionne au gré de ses interactions avec le public, dicte à chacun.e ses droits de passage, et réorganise ainsi l’espace public. Cette œuvre innovante, qui fait écho aux sentiments antinomiques d’anxiété et de fascination induits par le progrès technologique, vous appelle à réfléchir autour des transformations étranges opérées par les technologies numériques dans la société et sur les comportements humains.
Galerie Cesària Évora
Université d’Évry
Rue Père André Jarlan
91 000 Évry-Courcouronnes
Le Calderidoscope
Binôme : Anne-Lise King et Géraldine Guida
Cette œuvre est composée de fils de fer et de plumes en plastique transparent. Ce projet repose sur l’art polarisant, technique artistique de colorisation à l’aide de scotchs transparents et de filtres polarisants.
Cette installation reflète différents jeux de lumière et apparaît tout en transparence à l’œil nu. L’installation est équipée de plumes suspendues transparentes qui se balancent au gré des courants d’air. Le calderidoscope change sans cesse d’apparence et joue avec nos perceptions : sa forme mobile lui permet de flotter avec légèreté et fragilité. Par son aspect atypique, on ne peut confirmer ni sa forme, ni sa couleur en raison de son apparence transparente à l’oeil nu; c’est en l’observant à travers des filtres polarisants que son apparence multicolore se révélera !
Espace Culturel et Associatif Victor Hugo
1 Place Victore Hugo
91 250 Saint-Germain-lès-Corveil
Lorsque que le monde était rire
Binôme : Anaïs Tondeur et Catherine Dolto
Le projet d’Anaïs Tondeur consiste à filmer les brèches d’où le rire surgit, en transcendant les exigences d’identité et de protocole et en associant l’intimité et le social, le visible et le caché.
Dans ce cadre, elle nous invite à découvrir une installation vidéo et sonore présentant une collection de différents rires. L’installation sera accompagnée d’un site Internet permettant de découvrir les rires collectés pendant la création de l’œuvre. L’artiste souhaite pister les points de rupture des équilibres en captant, par l’image et le son, ces instants où l’on laisse échapper un rire après avoir craqué ou lâché. Ces projections visent à montrer les points où le rire émerge des profondeurs organiques, de vraies secousses d’identité qui influencent nos gestes, nos postures et notre comportement – qu’il s’agisse de rires issus de déséquilibres ponctuels ou de troubles psychologiques.
Orangerie – Espace Tourlière
66 rue d’Estienne d’Orves
91 370 Verrières-le-Buisson
Maison chantante
Binôme : Emmanuelle Briat, Perrine Cariou
L’œuvre Maison chantante proposé par l’artiste Emmanuelle Briat est une création land art représentant une maison végétale. Le toit de cette installation originale est réalisé à partir de divers végétaux et de gougères épiphytes. La forme exagérément déformée de la maison et les dispositifs sonores dont elle est équipée renforcent l’impression qu’elle est comme “aspirée” par le vent. Symbole de la multiplication végétative et de la transformation d’un bâtiment sur lequel la nature reprend le dessus, cette création entretient un lien étroit avec la réinvention des villes de demain. Par le biais de Maison Chantante, l’artiste nous appelle à réfléchir au besoin croissant de construire des bâtiments à la fois respectueux de l’environnement et capables de faire face aux catastrophes naturelles.
Médiathèque Léo-Ferré
Promenade Victoir-Hugo
91460 Marcoussis
Manifeste Naturel
Binôme : Emmanuelle Briat, Rozenn Dubreuil, Hughes Germain et Marc-Williams Debono
Manifeste Naturel est né d’une volonté de mettre en avant les préoccupations écologiques du point de vue du végétal. À travers une fresque agrémentée d’une chorégraphie et d’une scénographie mettant à l’honneur le végétal, cette œuvre vous propose de prendre part à une réflexion sur notre cohabitation avec la nature, notre tendance à l’oublier, et à ne pas la respecter suffisamment. Il s’agit également de vous montrer sa puissance, ses forces et ses dangers. Dans cet esprit, les artistes souhaitent vous inviter à vous reconnecter à la nature. Si elle vous apostrophait, comment réagiriez-vous ? Si elle s’exprimait comme vous, vous comportez-vous de la même façon ? Ainsi se crée un dialogue passionnant avec le végétal.
Espace Frans Krajcberg
Chemin du Montparnasse, 21 avenue du Maine
75 015 Paris
Phonoscopia
Binôme : Gaël Tissot et Ludovic Duhem
Phonoscopia est une installation pensée comme un orchestre d’écrans, où le son et l’image circulent de façon synchronisée. Le projet fait écho aux systèmes de particules et aux mouvements de foule, qui peuvent soudainement passer d’un état à un autre une fois passé un “point de catastrophe”. En vous connectant via Internet au réseau, vous pourrez devenir un fragment de l’œuvre. Au centre d’une expérience polysensorielle constituée de jeux de rythmes, textures, lumières et bribes de textes, il vous sera alors possible d’influer sur l’installation dans son ensemble grâce à différents contrôles. Quel sera votre impact sur l’équilibre initial ? L’interaction humain/système est-elle source de perturbations, ou bien une forme d’auto-organisation apparaît-elle ? À l’heure des GA, cette œuvre repense l’influence de chacun.e sur le réseau et l’influence du réseau sur chacun.e.
Médiathèque Jean Cocteau
91 300 Massy
Portrait du déséquilibre mental
Binôme : Mathieu Renault et Linda Taïeb
Mathieu Renault propose une fresque explorant un large panel de déséquilibres mentaux, tels que la dépression, les troubles affectifs bipolaires, la schizophrénie et l’autisme.
La composition de cette oeuvre se fonde sur la rencontre et le mixage de matières culturelles, d’épaisseurs d’affiches trouvées dans la rue, ainsi que de traces du contexte social. Cette fresque, inspirée par les travaux de recherche du personnel de l’Établissement Public de Santé Barthélémy Durand, se construit par l’accumulation de matières, la superposition de données qui sont par la suite lacérées, peintes, réorchestrées. À travers son œuvre, l’artiste souhaite déstigmatiser les troubles psychologiques et permettre de les appréhender différemment. Il s’agit de mieux comprendre afin de reconsidérer l’espace et l’attention que nous accordons aux personnes qui en sont atteintes.
EPS Barthélémy Durand,
2 route de longpont
91700 Sainte-Geneviève-des-Bois
Une solution au problème de raréfaction du temps – futur
Binôme : Jean-Marc Chomaz et Marco Suàrez-Cifluentes
Projet composé des installations Présent, Passé, Futur et Anamorphose, est une oeuvre quadriptyque développée par Jean-Marc Chomaz et Marco Suàrez – à la fois artistes et scientifiques – avec le soutien de la Chaire Arts et Sciences (école polytechnique/ Fontadtion Daniel et Nina Carasso/ école nationale supérieure des Arts Décortifs.)
Par l’intermédiaire de l’installation Futur, le binôme se reconnecte au Temps. Rythmée par le bruit apaisant des gouttes d’eau, la lumière et les sons environnants, cette installation nous coupe de toute temporalité et invite à une profonde introspection dans une atmosphère propice à la contemplation. Pendant un moment de détente ou de réflexion, l’oeuvre nous plonge dans une ambiance sereine.
14 Rue Léo Lagrange
91700 Sainte-Geneviève-des-Bois
Une tentative d’équilibre
Binôme : Lucìa Peluffo et Pierre-Emmanuel Gleizes
À travers son oeuvre, Lucìa Peluffo cherche à représenter et analyser les différentes parties du corps de l’artiste en créant un lien entre sa fonction mécanique, sa manifestation symbolique, et l’évolution des techniques de représentation scientifique employées au fil de l’Histoire.
Ce projet interroge l’origine historique des images scientifiques, leur façon de représenter le corps humain et comment elles ont évolué jusqu’à aujourd’hui en parallèle à la photographie, en se nourrissant mutuellement. Ainsi, Lucia Peluffo initie une réflexion autour de la question d’équilibre, élément central de sa démarche artistique : le corps est en recherche constante d’équilibre. Cet idéal est impossible à atteindre, que ce soit par la nature de notre système ou par la manière dont nous agissons sur lui, et cela nous pousse à lutter en permanence afin de s’en approcher el plus possible. L’univers de cette artiste s’étend plus encore dans cet espace, avec une seconde exposition : l’opacité des Corps.
Musée français de la photographie
78 rue de Paris
91 5710 Bièvres
Vertimus, se pencher avec la branche
Binôme : Karine Bonneval et Eric Badel
Vertimus est une installation vidéo accompagnée d’agrès praticables qui place le corps du spectateur en déséquilibre afin de mettre en jeu des perceptions similaires à celles d’une plante. Un dispositif ingénieux qui permet de dialoguer par le mouvement avec les végétaux : les plantes, toujours en mouvement, analysent et communiquent des informations sur et pour leur environnement en permanence. Il s’agit ici de partager pendant un temps leur perception de la gravité, en stimulant de manière douce notre oreille interne. Nous ne sommes alors plus de simples spectateurs : le temps du visionnage du film, nous entrons dans la perception d’une plante. Installé dans un agrès de postures, chacun peut ressentir l’impression de perte d’équilibre dans son propre corps et ainsi imaginer ce que vit une plante.
La Commanderie
Route de Dampierre
CD-58 78 990 élancourt
Vitae Project
Binôme : Anilore Banon et Frédérick Bordy
L’artiste Anilore Banon a créé une sculpture s’attachant à représenter une humanité fédérée et conçue pour être envoyée et installée sur la Lune.
Cette odyssée à la résonance artistique et scientifique présente des millions d’empreintes de personnes vivant dans le monde entier. Un lien unique et historique est noué entre les empreintes de mains laissées par nos premiers ancêtres sur les parois des cavernes et les mains d’une humanité contemporaine enfin rassemblée. La sculpture gravée de ces traces sera prochainement en partance vers les étoiles.
Atelier d’Anilore Banon
57 rue Jules Vanzuppe
94 200 Ivry-sur-seine